PORTRAITS

Découvrez nos métiers au travers des savoir-faire et passions de nos clients.

Pour vivre heureux, vivons perchés !

Stéphane Lemercier, 47 ans, harnaché, casqué, aime l’adrénaline que lui procure l’élagage. Un métier sportif qui permet de se dépasser, de calculer les risques, avec un goût d’aventure virile, sur la cime des arbres. Aujourd’hui, même s’il assure la direction de Jardi-Elag, son entreprise, il ne laisse pas ces plaisirs à ses employés.

Portrait Stéphane Lemercier

Les carrières de silex de Normandie, puis un solide parcours dans les espaces verts, lui ont forgé l’assurance des hommes forts. L’expérience est irremplaçable quand il s’agit de démonter un arbre, un mot qu’il préfère à abattage. Cela suppose une bonne compréhension de la morphologie de l’arbre et une juste appréciation de la difficulté technique : « Chaque arbre est différent, les arbres malades sont dangereux et les platanes au tronc lisse sont plus difficiles à grimper qu’un chêne, par exemple. Il faut choisir un point haut judicieux… »

Stéphane est intarissable : il déplore la disparition des belles canopées le long de nos routes ou sur le Canal du Midi. Muni d'un passeport phytosanitaire européen, il applique des règles strictes dans sa société, comme désinfecter les outils à chaque intervention afin d'éviter la contamination d'un arbre à l'autre. « Le matériel a bien évolué. J'aime la technologie. La puissance est capitale quand on fait une charnière. Chez Rural Master, ils savent ça. Je vais d'ailleurs tester la nouvelle élagueuse sur batteries dont tout le monde parle, la T536 Li XP d'Husqvarna. » Un élagueur branché, donc !

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Des jardins sans entretien

portrait manuel batko

Le paysagiste Manuel Batko nous reçoit à Prunières, près de la Mure, au milieu de ses engins de motoculture joliment décorés du logo de sa petite entreprise. « La mode est aux jardins sans entretien. On utilise beaucoup le géotextile et les galets pour éviter l’herbe. Je ne fais pas de dessin, je laisse aller mon imagination »

Son travail se répartit en 30% de création et 70% de tonte ou d’élagage. L’ancien rugbyman, ailier au RCM, regrette que les gens s’enferment derrière des haies et des clôtures grillagées : « ...mais ça nous donne du boulot ; finalement les gens arrivent à mettre encore des sous dans leur jardin ».

Il y a quelques années, Manuel passait l’hiver dans le Sud, dans les riches propriétés de la Côte d’Azur. Aujourd’hui, il ne quitte plus la montagne : « Quand il neige, je sors le micro-tracteur Iseki de Rural Master, équipé d’une lame, pour nettoyer les chemins ».

Les pratiques ont changé : il y a dix ans on l’appelait pour arracher les potagers et semer des pelouses. Aujourd’hui, on lui demande de retourner la terre pour en recréer ou planter pommiers et abricotiers tardifs. « Il faut faire vivre le pays, conclutil. Achetez ici et notre pays vivra ! »

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Cinq cent ans dans les vignes !

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Au château de Corneilla, dans les Pyrénées Orientales, la famille Jonquères d’Oriola cultive la vigne depuis 1485.

Issu de la vingt-septième génération, William, de sang écossais par sa mère, partage avec son père la conduite de l’exploitation ancestrale. Il aimerait nous parler des 8000 oliviers en culture biologique qu’il ne cesse d’améliorer, mais les vendanges ont commencé et la passion du vin reprend le dessus. « Nous avons soixante hectares de vignes en culture attentive et raisonnable » dit-il.

De quoi régaler les tables de quarante restaurants étoilés et de grands évènements comme le tournoi de Roland-Garros ou le Salon du Bourget. De son tour du monde dans les grands domaines viticoles d’Afrique du Sud et d’Argentine, dans les années 1970, Philippe, son père, a lui retenu, parmi d’autres, l’idée de la vendange nocturne qui préserve les grains : « À cette époque, les grands domaines de la province du Cap étaient à la pointe de la technologie. La fermentation ralentie à basse température fige les arômes. Cela donne un vin avec un grand potentiel de garde. Nous avons par exemple, un Rancio épatant de 1960 ! » Dans le passé, les oncles ont gagné cinq médailles d’or en escrime et équitation aux Jeux olympiques ; aujourd’hui ce sont les médailles pour le vin. Une tradition familiale en quelque sorte.

A deux pas de là, le magasin Rural Master d'Elne (66), qu'ils connaissent parfaitement, bien entendu !


Au pied de mon arbre...

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C’est du port d’Agen que partaient autrefois les prunes d’Ente séchées, les pruneaux, vers le port de Bordeaux et le reste du monde ; mais Villeneuve et Sainte Livrade sont la terre d'élection de ce pruneau dit d’Agen.

Étendue sur 18 hectares, l'exploitation familiale d’Irène Carrasco, sur les coteaux de Montmares, produit 36 tonnes de pruneaux d’Agen par an.

Quelques semaines avant la récolte annuelle, des étudiants-stagiaires ramassent les fruits tombés au sol : pratique indispensable en culture biologique, pour éviter les parasites et se prévenir des traitements chimiques. Un surcoût de travail, certes, mais compensé par une récolte saine.

« L’agriculteur, aujourd’hui, doit être un chef d’orchestre ; les valeurs reviennent… Par exemple, nous sommes attachés à la qualité de l’eau. » dit Irène.

Lavés, triés, étuvés, les pruneaux sont ensuite conditionnés et distribués par la coopérative sous la marque “Maître Prunille". « J’achète tout chez Rural Master. J’aime que les choses ne changent pas de place toutes les cinq minutes dans un magasin. J’ai une liste, je sais ce que je veux : du haut de gamme si possible. » Irène Carrasco, ancienne DRH, sait de quoi elle parle.

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Dans le jardin de Rose

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À Palau del Vidre, au pied des Albères, se profilent, autour du Mas Bedia, des carrés maraîchers. Dynamique, Renée Ocampo, la fille de Rose, nous fait l’honneur des deux hectares de sa terre.

Après des années de labeur dans les mines de la Loire, le grand père Bedia, venu d’Andalousie, a fini par trouver sa terre dans la lumière éclatante du Roussillon. « Ils allaient à pied, il fallait bosser, ils n’avaient pas le choix… ».

Adolescente, Renée voulait quitter ce monde de labeur austère : « Mais à l’idée de perdre le soleil, j’ai refusé de quitter Perpignan ! ». « Tu as ton permis, vas au Marché de la République » décide alors la mère.

Avec le légendaire camion Citroën HY, Renée découvre seule cet univers où il faut se faire une place. « À bloc, avec de la romaine et de la salade sucrine… C’est la vie qui vous apprend. On ne vous caresse pas… Avec ma soeur, on allait partout ; finalement on s’est rendu compte que l’on n’avait pas le temps de semer. Alors on a choisi les meilleures places de marché comme Collioure, Céret, St Cyprien. À Amélie les Bains, la première fois, j’ai gagné 17,40 francs (2,65 euros). »

Depuis 32 ans, Renée vend sur les marchés du Roussillon où dit-elle, les gens achètent parce qu’ils vous font confiance. « Chez Rural Master, ils ont gardé un esprit paysan. Je rêve des quincailleries d’avant…» conclut-elle en éclatant de rire.

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La tour des vents, le goût des bonnes choses

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À la Tour des vents, son restaurant étoilé, Marie Rougier nous reçoit sur sa terrasse fleurie, sentinelle des coteaux de Monbazillac.

Le clocher de Bergerac se dresse dans le lointain. « Un beau cadre, un tel environnement, un beau paysage comme ça, doit se prolonger naturellement dans l’assiette… Chez nous, les gens se sentent bien et ne veulent plus se lever de table. »

A sa carte, au choix : foie gras de canard marbré au poivre noir avec sa compotée de rhubarbe et son gel de Monbazillac, un homard rôti sur méli-mélo de légumes de son jardin avec jus à l’américaine…

Le plaisir des yeux, c’est aussi le travail de son mari : loin des fourneaux et adepte de la motoculture légère, il prend soin du potager, des massifs fleuris abondants sur les restanques, des haies à tailler. « Tout vient de Rural Master et ils assurent l’entretien des machines… Ce sont des bons ! »

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Conseils de Pro !

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"Les arbres sont reconnaissants" dit Jean-Luc Liénard, paysagiste, installé au pied d’une forêt qu’il garde sauvage pour qu’y gîtent les animaux.

« Je vis avec les arbres. Quand quelqu’un m’appelle, je sais exactement de quel végétal il s’agit... Je pratique de l’élagage en taille douce : il faut tailler en août ou septembre quand la sève circule et cicatrise encore les arbres, et bien les nourrir : engrais bios, corne torréfiée… Mais le plus difficile, c’est le gazon, il demande beaucoup de soins. Mon tracteur Cub Cadet est impressionnant en vitesse de coupe. »

Ses conseils, il les partage avec les “gens" de Rural Master. Par exemple : « Si l’on fait un paillage avec des copeaux de bois, il en sort des vers qui font tout le travail : une bonne terre végétale contient trois tonnes à l’hectare de vers ; leurs déjections sont un engrais naturel. »

Chez lui, Jean-Luc a planté des chênes truffiers pour régalers ses amis : « Je trouve les truffes à la mouche dorée : la terre sent quand elles sont mûres. Quand je vois la mouche, mes cheveux se dressent, je sais qu’une truffe va m’apparaître ! » Il poursuit, passionné : « Quand je vais aux cèpes, je tourne comme un escargot, le panier au centre, car un cèpe peut me pousser dans le dos… » Inutile de repasser derrière lui !

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"Service après-vente, bonjour !"

portrait avril pv

 

Jacques Ducos est un Fidesien, entendez un habitant de Sainte Foy, petit village de 240 habitants aux portes de Saint Avit dans les Landes (40).

Le tracteur Shibaura rouge est garé devant la mairie, Patrick aux commandes. L’agent technique ne manque pas de travail avec les berges de l’étang à entretenir, le chemin de randonnée à débroussailler, l’aire de pique nique, les haies à tailler etc… « Avec Rural Master, ça ne traîne pas. Ils sont très réactifs » dit-il.

Le maire est aussi président de la communauté de communes. Un travail qui ravit l’instituteur à l’ancienne qu’il fût et demeure ; avec des passions sûres, comme la chasse. Accompagné de son cocker, il aime surtout voir du paysage… gageons que faisans et palombes ne sont pas trop inquiets.

« Je suis un indigène dit-il pour finir, et en tant qu’indigène, c’est important que mes fournisseurs connaissent la vie locale ! »

avril pv

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La ferme du Gros Chêne

La ferme du gros chêne Rural Master

 

A Saint Antoine d’Auberoche, il est possible de déguster dans le silence une assiette périgourdine, à l'ombre des arbres centenaires. La Ferme du gros chêne est un lieu d’accueil et de villégiature. Benoît Logié, l’un des membres du GAEC, nous conduit d’un bon pas jusqu’au parcours de ses oies. Tout en bas d’une vaste prairie naturelle elles se promènent en bon ordre sous les frondaisons des arbres... 500 oies, 1000 canards et 12 cochons vivent en pleine nature sur un parcours de dix hectares, un luxe.

« Notre production est transformée sur place, en terrines et préparations traditionnelles du Périgord destinées en grande partie à des collectivités. » Le GAEC adhère à “l’Agriculture paysanne", une appellation en forme de pléonasme que Benoît cependant affectionne. Il explique : « La charte en dix points revendique de vraies valeurs comme la solidarité entre paysans, la culture à une échelle raisonnable, loin de tous les excès de l’agriculture intensive et des effets de mode générés par le bio. Rural Master est pour nous un vrai partenaire ! »

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Le miel de Flora 

Apiculture chez Rural Master

Avec ses petits camarades, Flora tourne à bicyclette sur la place du village dominé par les ruines du château médiéval. Stéphanie, la maman, prépare la pâte du pain d’épices maison qu'elle laissera reposer de quatre à six mois avant de la mettre au four. Frédéric Garcia, le père, emplit les pots du « Miel de Maquis » que l’on retrouve, avec toute sa production, dans les rayons du Rural Master du Soler. Apiculteur depuis huit ans, Frédéric a tissé un lien intime avec la nature exigeante des Fenouillèdes, près de la forêt de Boucheville. « Une nuit où je m’apprêtais à transhumer mes ruches, j’ai vu un renard, tout près de moi, qui me regardait tranquillement. Nous sommes restés ensemble tout le temps que je chargeais le camion. C'était magique. »

L’apiculture remonte à la plus haute Antiquité, mais remarque t-il, il y a toujours à expérimenter : « Quand on arrache une vigne, une plante envahit tout, c’est l’inule. Elle donne un miel rare, couleur d’ivoire, au goût de crème anglaise. Sans abeilles, pas de tomates, pas de melons. Il y a deux ans encore, je louais quatre-vingt ruches pour polliniser des vergers du Roussillon ! » Aujourd’hui Frédéric plante des figuiers de Barbarie pour nous offrir sa dernière trouvaille : du miel de figues.

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Déneigeage en Isère

portrait Rural Master fevrier

« Rural Master ? On se voit tous les jours » assure André Franck Bauchon, responsable de la DIRMED de la Mure, le pays Matheysin, à une demi-heure de Grenoble. Son travail consiste à entretenir et à déneiger les 48 km de route entre Corps dans les Hautes Alpes et la côte de Laffrey près de Grenoble.

« Depuis 1998 on est passé de 3500 véhicules par jour à 11 000 ! » Une explication à cela, les mines de charbon de la Mure ont fermé et les gens prennent désormais leur voiture pour aller travailler. Autant dire que, l’hiver en particulier, les hommes de la DIRMED sont très sollicités. « Nous sommes au travail de 3H du matin à 22 heures. »

Rural Master fournit le matériel, assure l’entretien, remplace les carrés d’usure sur les lames des chasse-neige ; entre le 1er mai et le 30 octobre, tout le matériel est remis à neuf « Jusqu’à maintenant il n’y avait rien à la Mure. Aujourd’hui on peut compter sur Bruno*, pour tout, notamment les tuyaux hydrauliques. Un vrai Matheysin. »

*Bruno Girier, gérant de Rural Master MSD Susville (38).

Rural Master susville isère


Les conserves à la ferme d'Eslous

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Au bout d’une allée tracée dans les maïs, bordée par la forêt, voici la ferme d’agrotourisme d’Eslous. « Je ne peux pas voir l’étable vide, alors j’ai une vache montbéliarde, des cochons, trois moutons d’Ouessant, des chèvres et bien sûr des canards » nous dit Nicole Dutouya.
Elle fait tout elle-même : le maïs, le foie gras, les magrets, les conserves et bien sûr la vente directe dans les grandes foires de Bordeaux et de Paris.

Nicole est née ici, c’est une « croquemaïs », c’est à dire une vraie landaise. Le maïs pour les canards cuit dans une énorme marmite de fonte ; une douce odeur qui évoque le tilleul nous envahit. Chaque gîte porte le nom d’une tribu indienne, Navajo, Apache, Sioux. C’est dans cette tradition que Nicole puise sa philosophie dans la vie : « Mon élevage ? Je le remercie de me nourrir et d’accepter d’être mis en boite. Après on peut le manger avec amour » conclut-elle.


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Diplômés en herbe

photo lycée agricole

 

Avec de faux airs de campus, le pôle de formation, le lycée agricole et le lycée forestier de Bonnefont, nichés au cœur de l’Auvergne, à Fontannes, près de Brioude, fourmillent de vie. Les 750 élèves, jeunes et adultes, sont encadrés par 130 professeurs. De nombreuses filières sont proposées du CAP au BTS : élevage, exploitation forestière, responsable d’exploitation agricole, génie des équipements agricoles, et même des formations diplômantes comme guide de pêche ou des certificats en traitement phytothérapie des plantes.

Adossée aux bâtiments du lycée, l’exploitation agricole a une vocation pédagogique : 70 hectares sont en polyculture avec un élevage de bovins pour le lait. 65 vaches allaitantes Prim’Holstein produisent ici 500 000 litres de lait par an.

A quelques kilomètres de là, le domaine de Chariol exploite, lui, ses 60 hectares en agriculture biologique avec un élevage d’ovins pour le lait. En ce mercredi après-midi, quelques élèves se détendent au centre équestre voisin qui fait aussi partie du lycée. On y apprend les techniques de dressage des chevaux. Les équipements de travail, bottes, chaussures de sécurité, vêtements de travail proviennent du magasin Rural Master de Cohade.

Extrait du livre "Rural Master, 20 ans, la grande boucle"


Les bonnes poires

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À Saint-Denis-en-Val, les terres du château de Melleray ont été cédées à nombre d’horticulteurs, maraîchers et pépiniéristes qui sont clients du Rural Master. Parmi eux, Jérôme Brou s’est fait une spécialité des poires : Williams, Angelys, Comice et Conférence. Il livre ainsi prés de 600 tonnes de fruits sur Paris et dans l’Est de la France. « On les vend en fruit de bouche, un bouilleur de cru vient aussi à la propriété pour faire l’eau de vie à l’ancienne, mais notre grande fierté, ce sont les poires en bouteille ! »

Ce produit de luxe, vendu sur tous les continents, peut se conserver 50 ans. Les petites poires, glissées dans une bouteille à même la branche, grandissent dans le verre ; au moment de leur maturité, on remplit le flacon avec l’alcool de poire maison qui est changé régulièrement. « Le secret ? Une eau-de-vie toujours translucide ».

Le domaine pratique l’agriculture raisonnée : il produit aussi 10 à 15 tonnes de fraises et autant de cerises.« Il faut accorder beaucoup de soin et de dextérité à la cueillette même » dit-il en détachant une poire de l’arbre en un geste élégant . « Les fruits comme les fraises litées, se vendent à la vue…» Jérôme se fournit à Rural Master en échelles et outillages ; surtout, en patron attentionné pour ses saisonniers, il leur choisit les meilleurs vêtements de travail ou de pluie. Luis, le contre-maître portugais qui l’a vu grandir, acquiesce.

Extrait du livre "Rural Master, 20 ans, la grande boucle"


Un jardinier heureux

portrait élagage

"Il faut honorer ses prestations" commence Jean-Luc Pereira, jardinier-paysagiste à Martiel, petit village à la frontière du Lot et de l’Aveyron. Équipé de pied en cap par Rural Master, Jean Luc travaille cette semaine dans une vieille demeure bâtie sur la pente face au château de Mazerolles. Au premier regard c’est une forêt vierge qu’il défriche, taille, élague. Mais en cheminant près de lui, on découvre toutes les subtilités d’un jardin aux mille secrets, fait de recoins paisibles, de cheminements habiles, dans une grande variété de plantes. « La maison a 150 ans et 400 variétés de roses poussaient ici ».

S’asseoir, prendre son temps, contempler 

Depuis 25 ans, Jean Luc Pereira a appris à prendre son temps : « S’asseoir, contempler le paysage alentour, les arbres, l’organisation des couleurs dans la nature, c’est ça qui me donne les clefs ». Jour après jour, le jardin va revivre, intime et plein de poésie et un petit potager comblera la table de la maison. « Contrairement à un artisan qui passe d’un chantier à un autre, le jardinier demeure, il devient l’homme de confiance, et sans doute l’âme de son jardin. »

La propriétaire nous rejoint, prend une brassée de fleurs de hautes tiges, parle de la “caresse des fleurs" et commente : « c’est de la matière vivante ; toucher les plantes, ça soulage. » Près de rosiers The fairy et d’un Buddleia de David, un arbre à papillons, nous contemplons en souriant tout le travail déjà accompli.

Extrait du livre "Rural Master, 20 ans, la grande boucle"